Projet
Conçu en forme de passage, entre une médiathèque et un théâtre, le CAC Brétigny est plus que poreux à son environnement. De la création d’œuvres in situ permettant d’habiter le lieu à l’implication de groupes d’amateur·rices, le CAC Brétigny a toujours affirmé sa singularité par une attention particulière à celles et ceux qui le peuplent et le construisent.
Le CAC Brétigny développe ainsi une structure et une programmation qui font des artistes et des publics de véritables usager·ères. La programmation artistique, structurée par Céline Poulin, inclut toute l’activité du centre d’art, de la communication à la production en passant par la médiation. Le CAC Brétigny s’en retrouve fonctionner comme un espace collectif, chaque invité·e, chaque partenaire et chaque membre de l’équipe participant activement à l’identité du projet. Pour la chaîne vidéo d’expérimentation «Pillow Programme», l’équipe du centre d’art a ainsi invité certain·es des artistes qui peuplent son quotidien, partagent et accompagnent son activité artistique. En 2022, le commissariat de «Nid» est également collectif, impliquant l'ensemble des personnes travaillant au centre d'art. S’écrivent dans cette exposition les expérimentations de l’Ǝcole, projet co-créé par l’équipe du centre d’art et différent·es usager·ères, artistes, théoricien·nes, enseignant·es, etc. Le CAC Brétigny est en effet innervé par les théories de l’éducation populaire et de la co-création, qui font se rencontrer pratique amateur et professionnelle, activité pédagogique et artistique. Ainsi, Coline Sunier & Charles Mazé, en résidence de création et de recherche graphique, proposent pour le CAC Brétigny une identité évolutive, en constante co-construction. Un projet qui incarne le CAC Brétigny qui, comme tout lieu de vie, est mouvant et pluriel.
Saison hors les murs 2024—2025
«Ici, on touche avec les yeux»: cette règle, souvent énoncée par les médiateur·rices à l’entrée des expositions, suscite bien des frustrations. Avec elle, tout un ensemble d’habitudes et de conventions régissent les manières de faire exposition: de la produire, de l’habiter, de la partager. On pourrait même parler d’habitus, pour reprendre les mots du sociologue Pierre Bourdieu. Cette notion désigne toutes les dispositions intégrées de façon plus ou moins consciente par les individus au contact de leur environnement social. Pour la saison 2024—2025, le CAC Brétigny met les usages de l’exposition en bascule: ensemble, nous tentons de nous affranchir des règles appliquées machinalement dans les lieux d’art contemporain.
Les résidences, expositions et évènements hors les murs sont habités par des expérimentations artistiques, pédagogiques et collectives. Cette programmation itinérante, propice à l’impermanence, s’inscrit dans la continuité de l’Ǝcole, qui rassemble depuis 2020 des participant·es d’horizons variés pour explorer des modes de transmission horizontaux des pratiques et savoirs en arts visuels. Intitulée «Bascules», cette saison pense d’autres manières d’apprendre et propose divers modes de relations aux œuvres. Une attention toute particulière est prêtée aux rapports de pouvoir qui ont cours au sein des expositions.
Dessinée collectivement par l’équipe du CAC Brétigny, «Bascules» met d’abord en mouvement les hiérarchies internes. Salariées occupant différents postes comme personnes en stage et en service civique ont choisi de signer ensemble le commissariat des expositions et résidences de cette saison. Cette décision découle de l’expérience partagée du travail dans un centre d’art en l’absence de direction. Depuis mars 2023, le CAC Brétigny est piloté dans une volonté d’horizontalité impliquant une collaboration accrue, qui tend au décloisonnement de nos métiers (communication, médiation, production ou encore régie). C’est depuis les pratiques quotidiennes de chacun·e et en faisant l’expérience du travail qu’implique le collectif que nous avons imaginé avec les artistes une programmation plurielle.
Un cycle d'expositions et d'installations se déploie sur le territoire dans des lieux non dédiés à l'art contemporain et lors d'évènements locaux de septembre 2024 à juillet 2025. Autant de propositions pensées pour leur contexte d’apparition et qui essaient de se détacher de la codification des mouvements, sons et gestes dans une exposition. «Bascules» entend favoriser la participation et l'inclusion des visiteur·euses. Il s’agit de penser la place des corps dans les lieux d'exposition, en questionnant les effets produits par les contraintes et normes instituées dans ces espaces. Avec les publics, nous continuons de transformer l’exposition pour l’adapter tout au long de sa durée d’usage, en songeant notamment au confort de visite. L’exposition s'augmente ou s’amenuise selon les désirs des visiteur·euses, invité·es à se saisir d'œuvres manipulables, à agir sur des installations modulables, à investir des espaces de pratique libre.
Les artistes invité·es s’approprient joyeusement des concepts tirés du design et de son histoire. Elles et ils se penchent sur la manière dont les objets, les espaces ou encore les supports imprimés sont souvent conçus pour rationaliser nos comportements, en orientant l’organisation de l’apprentissage et du jeu, du travail et du loisir, de l’activité solitaire et des lieux communs.
Certaines s’emparent de principes liés à l’affordance, terme désignant la capacité d’un objet ou d’un outil à induire par sa forme un geste intuitif. Dans le champ du design, l’affordance qualifie par extension la capacité d’un objet à prévoir et même à imposer son mode d’utilisation aux usager·ères. Au contraire, les artistes essaient d’inventer des relations non-autoritaires aux œuvres-objets qu’elles mettent à disposition des visiteur·euses. Avec Fabienne Guilbert Burgoa, il s’agit de se les approprier par des gestes libres, en vue de dériver des fonctions usuelles et d’imaginer de multiples usages ludiques et joyeux. Elise Courcol-Rozès conçoit quant à elle des formes qui induisent de potentielles actions, des modes d’échanges ou de sociabilité, et laisse la part belle à l’expérimentation partagée.
D’autres cherchent à se détacher des injonctions contemporaines à la productivité. Elles et ils se penchent sur la manière dont les objets, espaces et supports affectent nos comportements. Il ne s’agit pas de chercher, comme des ergonomes le feraient, à améliorer la performance des travailleur·euses par l’étude de leur environnement et de leurs outils. Au contraire, considérer l’ergonomie des expositions et de ce qu’on y installe est un point de départ pour formuler des invitations ouvertes. Louis Chaumier prête attention à la façon dont sont produits les espaces quotidiens et le savoir qui les entoure. Il transforme des environnements standardisés en y réintroduisant de la tendresse. Juliette George expérimente des moyens concrets de donner envie aux visiteur·ses de passer du temps dans les espaces d’exposition, récoltant notamment leurs impressions sur le confort de visite. Les œuvres d’Hugo Béhérégaray portent quant à elles la trace de leurs usages, l’artiste acceptant que l’exposition se modifie à mesure qu’elle est investie. Bridget Low et le duo Jacent invitent les publics dans des espaces de pratique libre. Les installations qu’elles et il conçoivent proposent à chacun·e de prendre le temps de créer en autonomie, d’apprendre de nouvelles techniques, ou d’adapter le mobilier et les outils mis à disposition pour en faire tout autre chose.
Enfin, le design pédagogique et la notion de mobilier ludique ouvrent une brèche dans laquelle s’engouffrent des pratiques artistiques guidées par le désir de recréer un espace d’invention. Dire qu’une chose est faite pour les enfants ou pour jouer suffit bien souvent à échapper aux assignations à l’utilité. Louise Perrussel explore le retour aux intuitions jubilatoires des enfants, en autorisant tout le monde à manipuler ce qui nous procure l’envie de toucher. Camille Juthier crée des espaces à habiter, dont les matières participent de la relation sensorielle entre les publics et les œuvres. Ariadna Guiteras renverse le rapport d’autorité exercé par les adultes sur les enfants, en demandant aux grand·es de s’adapter à l’échelle des petit·es. Chloé Serre envisage le jeu comme une manière d’apprendre collectivement, en s’appropriant certains codes de communication. Marine Zonca invente d’autres façons d’apprendre, par l’appropriation des savoirs au travers de la mnémotechnique. Ces cinq artistes mettent à disposition de tou·tes des œuvres inspirées d’objets d’apprentissage, avec lesquelles le savoir peut se modeler selon les envies et besoins.
Le titre de la saison évoque des objets aux multiples fonctions: la balançoire à bascule (plus connue sous le nom de tape-cul), le cheval à bascule ou encore la chaise à bascule. Nombre de designeur·euses ont conçu de tels objets: on pense notamment au siège biface Schaukelwagen (vers 1950) d’Hans Brockhage, qui se transforme d’une voiture à roulettes en une chaise sur laquelle se balancer d’avant en arrière. Autant de formes jouant sur l’équilibre, dans la relation d’un corps à un objet ou de plusieurs corps entre eux. Sur un tape-cul, on peut ainsi monter chacun·e son tour dans les airs, faire sauter l’autre plus ou moins violemment, ou chercher ensemble le point d’équilibre. «Bascules» joue à son tour avec les rapports d’équilibre en tentant de créer des relations plurielles aux objets, supports ou encore installations que l’on trouve dans les expositions.
L'équipe du CAC Brétigny
Zélia Bajaj, Milène Denécheau, Léana Doualot, Elisa Klein, Danaé Leroy, Coraline Perrin, Marie Plagnol, Ekaterina Tsyrlina
Archives des saisons précédentes dans la partie Historique.
Le CAC Brétigny est un établissement culturel de Cœur d’Essonne Agglomération. Labellisé Centre d'art contemporain d'intérêt national, il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture—DRAC Île-de-France, de la Région Île-de-France et du Conseil départemental de l’Essonne, avec la complicité de la Ville de Brétigny-sur-Orge. Il est membre des réseaux DCA, TRAM et BLA!.
Équipe
Céline Poulin
Directrice (2016-2023)
Céline Poulin est directrice du CAC Brétigny entre juin 2016 et avril 2023. Son projet pour le centre d’art, comme ses programmes et expositions précédents, témoignent d’une attention particulière à la réception, ainsi qu’aux dispositifs de collaboration, d’information et de communication. Dans cette optique, elle y a notamment invité en résidence les graphistes Charles Mazé & Coline Sunier, mené les expositions collectives «Vocales» et «Desk Set», ainsi que les premières expositions personnelles en France de Liz Magic Laser, Núria Güell et dernièrement la première monographie en institution de Sara Sadik. Avant de débuter son activité de commissaire indépendante en 2004, elle a été responsable du service jeunesse de BD BOUM, festival de bandes dessinées affilié à la Ligue de l'enseignement, réseau national d'éducation populaire. Elle a également travaillé en institution au Parc Saint Léger (Pougues-les-Eaux) ou au Crédac (Ivry-sur-Seine). Céline Poulin a co-dirigé de 2015 à 2018, avec Marie Preston et en collaboration avec Stéphanie Airaud, le séminaire itinérant «Héritages et modalités des pratiques artistiques de co-création». Ce travail s’est inscrit dans la continuité de Micro-Séminaire (2013), où elle théorise les pratiques curatoriales hors des espaces dédiés, et a donné lieu à l’édition Co-Création, publiée par Empire et le CAC Brétigny. En 2021, le CAC Brétigny et Tombolo Presses publient Inventer l’école, penser la co-création de Marie Preston, dont elle assure la direction éditoriale avec l’artiste. Céline Poulin est membre co-fondatrice du collectif de recherche curatoriale le Bureau/, à l’origine d’une dizaine d’expositions en France et à l’international. Elle est également membre de l’IKT.
Elisa Klein
Responsable de production
Titulaire du Master Critique-Essais—Écriture de l’art contemporain de l’Université de Strasbourg, Elisa Klein s’est formée à la coordination d’expositions et à l’écriture critique dans l’art contemporain. Elle a travaillé en tant que chargée de production au Frac Île-de-France, à la Gaîté Lyrique et au sein de Fabbula, agence culturelle dédiée à l’idée de faire monde avec le virtuel en compagnie d’artistes et de penseur·euses. Parallèlement à son activité de productrice, elle développe une activité curatoriale au sein du collectif Chimère avec qui elle organise des expositions et des projets éditoriaux transdisciplinaires et multi-supports.
Marie Plagnol
Responsable communication et médiation
Après des études pluridisciplinaires, entre philosophie, politiques culturelles et histoire de l’art à Sciences Po, Sorbonne Université et Panthéon-Sorbonne, Marie Plagnol se tourne vers la curation. Elle développe une pratique curatoriale ancrée dans une réflexion sur les liens à tisser entre artistes, institutions et publics. Elle s’intéresse ainsi à la notion d’amitié dans sa dimension politique, comme outil pour repenser nos réseaux et manières de faire commun. Membre du collectif Champs magnétiques, elle mène les cycle d’expositions «Des soleils encore verts» (2021) et «Le réseau des murmures» (2023-2024). Marie Plagnol cherche à établir des collaborations sur le temps long avec les artistes et travaille notamment depuis plusieurs années avec Céline Pierre. Leur travail commun se poursuit aujourd’hui autour de la publication Les cahiers Skênê (2022). Au fil de son parcours, elle a notamment travaillé au MAC VAL, chez Para Site à Hong Kong ou encore au sein de Council.
Milène Denécheau
Régisseuse-médiatrice
Titulaire d’une Licence d’arts plastiques et d’un Master Régie des Œuvres et Montage d’Exposition, Milène Denécheau se forme au métier de régisseur au Frac Bretagne et à la Galerie Danysz. En parallèle elle développe sa pratique de la médiation au sein de l’association art-exprim spécialisée en création et diffusion d’art contemporain.
Zélia Bajaj
Chargé⸱e des partenariats et de la communication
Titulaire d’un master en histoire de l’art à Sorbonne Université et du master Métiers et Arts de l’Exposition à Rennes 2, Zélia Bajaj s’est formé∙e aux pratiques curatoriales et à la coordination de projets artistiques à Coco Velten (Marseille) et au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson (Noisiel). Iel s’intéresse à la manière dont le collectif redéfinit un lieu en transformant ses usages, notamment à travers la mutualisation des moyens et la transmission des savoirs. Récemment, iel a co-fondé avec Chloé Bonannini la collective glitch, dont les projets d’exposition et d’action culturelle s’inscrivent dans une recherche située et collaborative.
Coraline Perrin
Médiatrice Théâtre et CAC Brétigny
Coraline Perrin est titulaire d’un double master en Architecture intérieure et Scénographie d’exposition à L’École Supérieure d’Arts et Techniques de Paris (ESAT). Habitante de l’Essonne, elle s’intéresse aux relations entre les friches industrielles, la Seine et son ancrage dans le territoire de la ville de Corbeil-Essonnes pour son diplôme d’architecture intérieure. En scénographie d’exposition, elle affirme sa volonté de prendre en compte la place des visiteur·euses, ce qui l’amène à s’ouvrir aux liens avec les publics en se formant à la médiation culturelle. Après un service civique en communication et médiation au CAC Brétigny, elle intègre en tant que médiatrice culturelle les équipes du Théâtre et du CAC Brétigny.
Esther Gobin-Brassart
Assistante commissariat et production (stage)
Collaborateur·ices régulier·ères
Anne-Charlotte Michaut
Co-directrice éditoriale de la Revue
Après des études littéraires, Anne-Charlotte Michaut se dirige vers la recherche en histoire de l’art contemporain (École du Louvre et Université Paris I). Elle développe aujourd’hui une activité de critique d’art, notamment pour L’Œil et Manifesto XXI.
Julien Jassaud
Régie et conseil technique
Julien Jassaud est artiste et programmeur. Passé par l’ESTP, il se forme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et à l’Institut Avancé d’Art Média et de Sciences (IAMAS) au Japon. En tant que programmeur et technicien, il a collaboré avec de nombreux artistes tels que Christophe Lemaitre pour le CNEAI et le Confort moderne, Aurélien Mole pour Passerelle Centre d’art contemporain, Marlies Pöschl pour le CAC Brétigny, Fayçale Baghriche pour la MAGCP et Mercedes Azpilicueta pour CentroCentro à Madrid, Museion à Bolzano (Italie) et le CAC Brétigny.
Romain Best
Montage et construction
Louis Chaumier
Scénographie Hors les murs
Guillaume Rannou
Relecteur
Guillaume Rannou a fait du théâtre de rue, de salle aussi, co-créé le collectif Bracer, auto-publié êtreaujapon, blogue littéraire japonais, œuvré à la Commission des mots de la CIP-IdF, inventé des spectacles (J’ai !, un essai sur le rugby ; La Vérité en pointure, à partir d’un texte de Derrida ; Nous sommes tous, performance généalogique). Il forme avec David Poullard un collectif qui travaille sur l’ordinaire de la langue (livres, affiches, performances, etc.) Il corrige: il adore vérifier tout, proposer parfois autre chose, et être parmi les premiers et premières à lire des textes.
Annie-Rose Harrison-Dunn
Traductrice
Annie-Rose Harrison-Dunn est traductrice et journaliste indépendante. Elle traduit pour des institutions publiques d’art et de recherche. Ses écrits se concentrent sur la production alimentaire en tant que sujet d'intérêt commun. Elle est née à Derby, en Angleterre, en 1990 et vit en France depuis 2012.
Nolwenn Vuillier
Accueil et médiation
Nolwenn Vuillier est artiste. Après des études à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle a été résidente à De Ateliers aux Pays-Bas. Sa pratique pluridisciplinaire interroge la dichotomie nature-culture et les représentations standardisées du monde qui en découlent. En parallèle de ses productions artistiques, elle développe des activités de transmission avec divers publics. Elle collabore avec l'équipe du CAC Brétigny en tant que médiatrice pour les saisons hors les murs.
Pôle administratif
- Directrice: Sophie Mugnier
- Administrateur: Cyril Waravka
- Administratrice adjointe: Céline Semence-Rodriguez
- Assistante administrative et comptable: Marion Eveno
- Aide comptable: Nadine Monfermé
- Technicien de maintenance: Rachid Boubekeur
Ancien·es membres de l’équipe ayant participé·es au projet depuis 2016: Valentine Brémaud (stage), Cathy Crochemar (stage), Camille Duval (stage), Céline Gatel (service civique), Mathieu Gillot (régisseur-médiateur), Domitille Guilé (service civique), Ariane Guyon (stage), Julie Kremer (médiatrice), Thibault Lambert (responsable production), Léa Lecourt (médiatrice), Elena Lespes Muñoz (responsable communication et médiation), Camille Martin (responsable production), Raheleh Nasiran (stage), Manon Prigent (chargée de la communication et de la médiation), Valentina Ulisse (stage et commissaire associée), Juliette Valenti (stage) Suheyla Yasar (stage), Anna Pericchi (service civique), Rebecca Theagene (stage), Jun Zhang (stage), Tanguy Wagino (service civique), Danaé Leroy (stage), Léana Doualot (service civique), Ekaterina Tsyrlina (stage) et Thomas Maestro (commissaire associé).